La Vie selon Bert Hellinger (constellations familiales)

La Vie selon Bert Hellinger (constellations familiales)

Ce texte met magnifiquement en lumière ce qu’il m’a été demandé de voir et continue de l’être sur ce chemin du vivant ! Sublime image de Caitlin Connoly.

La vie

“La vie vous déçoit pour que vous cessiez de vivre avec des illusions et que vous voyiez la réalité.
La vie détruit tout le superflu jusqu’à ce qu’il ne reste que l’important.
La vie ne vous laisse pas tranquille, alors vous arrêtez de vous blâmer et vous acceptez ce qui “est”.
La vie prendra ce que vous avez, jusqu’à ce que vous cessiez de vous plaindre et commenciez à remercier.
La vie envoie des personnes en conflit pour vous guérir afin que vous puissiez cesser de regarder à l’extérieur et commencer à refléter ce que vous êtes à l’intérieur.
La vie vous permet de tomber encore et encore jusqu’à ce que vous décidiez d’apprendre la leçon.
La vie vous écarte du chemin et vous présente des carrefours, jusqu’à ce que vous cessiez de vouloir tout contrôler et que vous couliez comme une rivière.
La vie met vos ennemis sur la route, jusqu’à ce que vous cessiez de “réagir”.
La vie vous fait peur et vous effraie autant de fois qu’il le faut, jusqu’à ce que vous perdiez votre peur et retrouviez votre foi.
La vie vous prend votre véritable amour, elle ne vous l’accorde pas et ne vous le permet pas, jusqu’à ce que vous cessiez d’essayer de l’acheter.
La vie vous éloigne des gens que vous aimez, jusqu’à ce que vous compreniez que nous ne sommes pas ce corps, mais l’âme qu’il contient.
La vie se moque de vous encore et encore, jusqu’à ce que vous arrêtiez de tout prendre au sérieux et que vous vous moquiez de vous-même.
La vie vous démolit autant de fois qu’il le faut pour que la lumière pénètre en vous.
La vie vous confronte à des rebelles, jusqu’à ce que vous cessiez d’essayer de contrôler.
La vie répète le même message, au besoin avec des cris et des tapas, jusqu’à ce que vous entendiez enfin.
La vie envoie des éclairs et des tempêtes pour le réveiller.
La vie vous humilie et parfois vous vainc encore et encore jusqu’à ce que vous décidiez de laisser mourir votre ego.
La vie vous refuse la bonté et la grandeur jusqu’à ce que vous cessiez de vouloir la bonté et la grandeur et que vous commenciez à servir.
La vie coupe ses ailes et élague ses racines, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus besoin d’ailes ni de racines, mais qu’elle disparaisse dans les formes et que son être s’envole.
La vie vous refuse les miracles, jusqu’à ce que vous compreniez que tout est miracle.
La vie raccourcit votre temps, alors vous vous dépêchez d’apprendre à vivre.
La vie vous ridiculise jusqu’à ce que vous deveniez rien, personne, pour devenir tout.
La vie ne te donne pas ce que tu veux, mais ce dont tu as besoin pour évoluer.
La vie vous blesse et vous tourmente jusqu’à ce que vous laissiez tomber vos caprices et vos colères et que vous profitiez de votre souffle.
La vie vous cache des trésors jusqu’à ce que vous appreniez à sortir dans la vie et à les obtenir.
La vie vous refuse Dieu, jusqu’à ce que vous le voyiez en chacun et en toute chose.
La vie vous réveille, vous taille, vous brise, vous déçoit ? Mais croyez-le, c’est pour que votre meilleur se manifeste … jusqu’à ce qu’il ne reste en vous que l’AMOUR “
Bert Hellinger*
Qu’en pensez-vous ?
*La traduction est un peu différente de la version française qui circule sur le net mais je l’ai faite de l’anglais avec Deepl.
Pause et pose

Pause et pose

Sentir à tout prix

08.03.2023. Il est 19.21. Je lis le message qui s’affiche sur mon écran. L’ami jardinier qui m’accompagne depuis le début de mon aventure en Algarve a décidé de travailler à plein temps ailleurs. C’est la personne qui me rassurait face à l’ampleur des travaux même s’il ne venait que par intermittence.
Bien que je me sente guidée par cette terre accueillante, cette présence humaine régulière me donnait de la joie et la confiance que nous pourrions accueillir tout ce qui se présentait que ce soit inconfortable ou joyeux.
Ma gorge s’est nouée à la lecture de ce message. Mon coeur s’est mis à battre très rapidement. Je le sentais cogner de plus en plus fort dans ma poitrine. J’ai commencé à marcher sans savoir vraiment où je voulais aller. Au milieu de l’entrée de l’appartement, je me suis observée dans ce semblant d’errance. Les pensées fusaient. La peur m’envahissait. Dans un ultime élan de vouloir gérer ce qui se vivait à l’intérieur de moi, j’ai observé que je ne pouvais même pas saisir l’histoire qui se racontait tant la tension en mon for intérieur grandissait.

Au nom du corps

Alors je me suis offert ce moment d’immobilité, être là pour ce qui se vivait une nouvelle fois. Le mouvement de compression de la gorge était sans fin, les larmes ont jailli et les pleurs se sont osés. Mon corps s’est relâché d’un coup et j’ai senti que la contraction s’abandonnait enfin dans cette invitation au mouvement.
Le calme a doucement repris sa place et l’espace s’est installé dans ma cage thoracique. Une sensation de confiance a envahi tout mon être et un rire s’est exprimé. Quelle traversée !
Depuis quelques temps, je ne peux que vivre le moment qui se présente. Cela se vit ainsi. Sans possibilité aucune de projection ou autre désir échappatoire car l’émotion provoquée demande à être vue et vécue instantanément.
Et vous comment vivez-vous cette période ?
Traverser pour mieux délier

Traverser pour mieux délier

L’histoire qui se raconte

Ne pas sentir à tout prix

27 février 2023. Il est 21 heures 45, je me lève du canapé. Je me retrouve devant la porte de la cuisine, je réalise que je me dirige vers le pot de miel pour calmer la sensation fortement désagréable qui vient de me saisir au niveau du plexus.
J’observe la tension. Je reste immobile tout en sentant le mouvement du corps vouloir continuer son chemin vers l’armoire dans la cuisine.
Je continue à observer ce mouvement tout en le laissant se mouvoir à l’intérieur. Je ne bouge pas. La tension augmente, elle devient insoutenable et je continue à lui offrir cet espace pour qu’elle puisse continuer son parcours. Un sentiment d’angoisse m’envahit. Le miel recherché était dans le but d’apaiser cet inconfort.
La tension se transforme en une contraction au niveau du plexus, je la laisse me traverser. Ma respiration se rétrécit, je sens une fermeture, un étranglement. Je continue à observer, mélange de curiosité et de crainte me parcourant. La sensation d’étranglement se poursuit comme si elle modelait cette partie de mon corps en un fin tuyau vertical. Je réalise à peine cette image que ce tuyau se met à remonter vers ma gorge et une longue éructation jaillit.

Au nom du corps

Je me mets à bailler à plusieurs reprises. Ma cage thoracique se remplit à coup d’inspirations profondes. Je ressens l’air circuler à travers mes narines.
Un calme profond m’envahit. L’envie de miel s’en est allée. Je retourne sur le canapé et me décide à écrire ce qui vient de se vivre pour le partager.
Nous sommes énergie et chaque émotion, chaque sentiment se retrouvent bloqués en une partie de notre corps s’ils n’ont pas pu être vécu dans leur mouvement total.
Ecoutons l’appel de notre corps et offrons lui l’espace pour s’exprimer, pour dénouer ses liens.
Ecoute-moi !

Ecoute-moi !

Tu m’écoutes ou pas ?

Ecoute

Je suis toujours surprise de voir autant de posts, de vidéos dédiés à la qualité de l’écoute de l’autre et peu concernant notre propre besoin de partager à l’autre et de notre attente vis-à-vis de celui-ci.
Hier, j’étais avec avec un ami. Je lui partageais que je trouvais intéressant de constater le nombre de personnes qui gravitaient dans ma maison en raison des travaux. Que cela changerait certainement une fois que cela serait terminé et que je vivrais seule dans cet endroit. Il m’a répondu que : oui et c’était bien comme ça pour le moment, que tous ces gens amènent une nouvelle énergie à l’endroit. Je suis entièrement d’accord avec lui et j’adore cette ambiance.

Reflet

Malgré tout, j’ai été surprise par sa réponse. L’avis des autres parle de leur vie donc je ne sens pas le besoin de justifier ou d’expliquer pourquoi il m’a fait cette réponse. Je sais fondamentalement que l’autre (la situation, la personne) est là pour me refléter ce qui est en déséquilibre chez moi.
Par contre, ce matin en y repensant, je me suis demandé mais pourquoi est-ce que je lui ai raconté cela ?
Je n’ai pas de réponse et cela me fait sourire. J’ai juste trouvé intéressant de me focaliser sur mon besoin dans cette situation.
Je me sens légère et je file rejoindre toute cette équipe magnifique !!!!